L'étude fait ressortir une amélioration du marché du crédit à l'habitat au cours des dix dernières années. Cette hausse reflète l'assouplissement des conditions de banque et surtout le dynamisme du secteur de l'immobilier, constaté dans presque tous les pays de l'UMOA. Toutefois, la part des nouveaux crédits à l'habitat dans le total des nouveaux crédits bancaires reste faible. Des mesures ont été prises pour une redynamisation du financement de l'habitat. Elles ont trait notamment à la création de partenariats aux conditions préférentielles et la mise en place de fond de garantie pour le financement de l’habitat social. Au niveau monétaire, l'assouplissement des conditions de refinancement des banques a permis de réduire le coût des crédits bancaires jusqu’à 6,5%.
LES OBJECTIFS DU PARTENARIAT
La contractualisation d’un partenariat entre le PFT et les banques de la place permet de négocier des conditions préférentielles. En outre, la durée maximale des nouveaux crédits à l'habitat est limitée à 25 ans au lieu 20 ans. Les taux d'intérêt des crédits à l'habitat ont sensiblement baissé au cours des dernières années. Ils sont passés en moyenne de 9,78% en 2005 à 7% en 2016. La quotité cessible pouvant atteindre jusqu’à 50% dans certains cas Ces taux se rapprochent ainsi de ceux des pays africains de référence à inflation modérée (6,12% au Maroc). Ils restent toutefois deux fois plus élevés que ceux prévalant dans les pays développés (3,19% en 2013 en France).
LES RESULTAS ATTENDUS
Le crédit immobilier est un emprunt à long terme destiné en particulier à couvrir tout ou une partie des dépenses occasionnées par l’acquisition, la construction, la finition ou la réfection des biens immobiliers. Dans la pratique, le financement du secteur immobilier relève du financement bancaire en général.